Un agriculteur qui a bénéficié frauduleusement d'une aide de l'UE et promis de cultiver des citrouilles est acquitté
Le tribunal de district de Šiauliai a mis fin à l'enquête préliminaire concernant une femme de Šiauliai accusée d'avoir obtenu frauduleusement des fonds de l'UE et du budget lituanien au moyen d'une structure ad hoc et en falsifiant des documents, a déclaré vendredi le service d'enquête sur les crimes financiers.
La femme a été libérée de sa responsabilité pénale sur caution. L'agricultrice a remboursé l'intégralité de l'aide de 12 000 euros qui lui avait été versée.
L'enquête préliminaire a été lancée après avoir reçu des informations de l'Agence nationale de paiement (NPA) sur la possible acquisition frauduleuse d'une aide ciblée de l'UE et de fonds budgétaires lituaniens dans le cadre de la mesure "Soutien aux petites exploitations" du programme de développement rural lituanien 2014–2020.
Un agriculteur qui avait l'intention de cultiver des citrouilles avait soumis des documents pour un total de 15 000 € de soutien. Sur la base de ces documents, la femme a reçu une partie de l'aide de 12 000 € pour le projet.
Un contrôle de l'ANM auprès du promoteur du projet a révélé que la femme pourrait avoir fourni de fausses informations sur le projet prévu, qui consistait à cultiver 12 tonnes de citrouilles et à les vendre pour 6 000 €, et pourrait avoir obtenu le financement de manière frauduleuse.
L'enquête préliminaire menée par les agents de la FNTT a révélé que l'agricultrice, qui avait déjà obtenu une aide de 12 000 euros, avait falsifié des documents en simulant les transactions du projet et la vente de la récolte, l'utilisation d'une voiture et d'une remorque achetées avec l'aide dans le but d'atteindre des objectifs de développement agricole, ainsi que d'autres activités. Sur la base des documents présentés pour la mise en œuvre du projet, la femme avait l'intention d'obtenir les fonds restants de la subvention de 3 000 €.
La femme avait l'intention d'obtenir le reste de la subvention de 3 000 €.
L'ensemble des documents recueillis au cours de l'enquête a montré que la femme n'a pas cultivé de citrouilles, ne les a pas vendues et n'en a pas tiré de revenus, comme indiqué dans les documents.
La fraude au crédit, lorsqu'une personne obtient frauduleusement un crédit, un prêt, une aide ciblée, une subvention, un subside, etc. est punie d'une peine maximale de trois ans d'emprisonnement. La falsification de documents est punie d'un maximum de trois ans d'emprisonnement.