La compatibilité constitutionnelle de l'interdiction de l'élevage d'animaux à fourrure sera évaluée par le CC.
La Cour constitutionnelle (CC) examinera mercredi prochain une deuxième requête d'un groupe de membres du Seimas pour évaluer si l'interdiction des animaux à fourrure, qui entrera en vigueur dans deux ans, est conforme aux dispositions de la Constitution.
En septembre 2023, le Seimas a approuvé un projet de loi visant à interdire les fermes à fourrure en Lituanie &ndash ; la détention, l'élevage, la vente ou tout autre transfert d'animaux uniquement pour leur fourrure.
Les fermes à fourrure ont été interdites en Lituanie.
Le groupe de parlementaires demande une évaluation pour savoir si ces amendements à la loi sur le bien-être animal, adoptés par le Seimas l'année dernière, sont conformes aux articles de la Constitution sur le droit de prendre des biens et d'en recevoir une juste compensation, le droit à la libre activité économique et le droit de limiter cette activité dans le seul but d'assurer le bien-être de la nation.
Il prévoit que les élevages d'animaux à fourrure encore en activité devront être fermés d'ici le 1er janvier 2027, période transitoire pendant laquelle les entrepreneurs pourront être indemnisés.
La loi prévoit que les élevages d'animaux à fourrure encore en activité devront être fermés d'ici le 1er janvier 2027.
Selon la procédure adoptée par le Parlement, les propriétaires d'élevages d'animaux à fourrure qui fermeront en 2024 recevront 3 euros par animal, en 2025 ce sera 2 euros, et 1 euro en 2026 lorsqu'ils sortiront du marché.
Les propriétaires d'élevages d'animaux à fourrure qui fermeront en 2024 recevront 3 euros par animal.
Les requérants ne sont pas en mesure d'obtenir une indemnisation pour les pertes subies à la suite de la cessation de l'activité économique.
Les requérants soutiennent donc que cela viole le principe d'égalité constitutionnelle.
Le Parlement a également envisagé que tous les entrepreneurs d'élevage d'animaux à fourrure soient éligibles à un financement public pour gérer les installations qui ne peuvent pas être utilisées à d'autres fins.
Les parlementaires soutiennent que parce que l'entreprise utilise des équipements spécifiques (pour l'élevage des animaux à fourrure, le traitement de la fourrure et l'alimentation), ils ne peuvent pas être utilisés pour d'autres activités économiques et deviendront sans valeur. Parlementaire.
La CJCE a estimé qu'elle ne remplissait pas les conditions requises.
La Commission d'éthique et de procédures du Seimas a déclaré que le 9 septembre de l'année dernière, Pranckietis, alors candidat au Seimas, avait reçu un don de 2 000 euros de la part de l'Association des éleveurs de gibier lituaniens et du dirigeant de la société "Vilkijos ūkis" (Ferme Vilkija), impliquée dans le commerce de la fourrure, M. Česlovas Tallat-Kelpša.
